A l’instar d’un cuisinier goutant sa préparation culinaire, le viticulteur doit fréquemment mener des analyses dans ses parcelles : l’objectif est de mesurer divers paramètres de culture ou de végétation et de les corriger si besoin. La liste des paramètres est longue : indicateurs de physico-chimie, de vie du sol, de présence de maladies du bois, de structure et texture du sol, etc…
Pour mener à bien ces analyses, l’un des principaux écueils réside dans la gestion du prélèvement initial du sol ou de la plante. En effet, les parcelles agricoles ne sont que très rarement homogènes et les paramètres de production mesurables sont susceptibles de varier sensiblement d’un endroit à l’autre. En l’absence de connaissance sur l’hétérogénéité intra-parcellaire, la méthodologie actuelle conseille dès lors de prélever au minimum une quinzaine d’échantillon pour intégrer et lisser ces variations potentielles. L’échantillon final est un assemblage de sous-échantillons aléatoire et représente la moyenne de la parcelle, qui ne tient pas compte des variations qui peuvent s’y trouver. L’utilisation de cartographies agronomiques pour guider l’échantillonnage permet une approche renouvelée.
Les cartes agronomiques peuvent devenir de précieux atouts dans les diagnostics agronomiques inhérents à la gestion agricole : en plaçant la plante comme témoin du bon fonctionnement des interactions sol-plante-climat, la cartographie offre à l’exploitant viticole une vue précise sur l’hétérogénéité intra-parcellaire. L’échantillonnage de sol, de plante ou de baies peut alors être raisonné par zones, selon le développement de la végétation. Guidé par ses cartes agronomiques, l’exploitant peut alors diagnostiquer finement chaque zone infertile, en comprendre les causes et les corriger localement. La cartographie peut également être employée pour vérifier l’efficacité des actions correctives.
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